Même si notre pourcentage n’est pas mauvais (52% aux tirs, 37% aux 3 points, 17/20 aux lancers francs), on perd 20 ballons et dans un match de niveau international c’est évidemment trop. Ce sont toutes des balles que nous ne pouvons pas attaquer en retour. ici (Samedi), après notre prestation face à la Lituanie (78-75), je pensais qu’on commençait enfin notre Euro. Mais ce que nous avions construit, nous nous sommes appliqués à le déconstruire. Au-delà du résultat et de la manière, pas trop glorieuse ce soir, c’est l’attitude qu’on aurait pu avoir, pas à la hauteur de la tâche, et le manque d’enthousiasme qui m’a frappé. » “Quand tu joues contre une équipe qui donne sa vie, quel que soit son niveau supposé, et que tu ne te comportes pas de la même manière, tu joues comme un tirage au sort” Evan Fournier (arrière de l’équipe de France) : « Face à la Bosnie mardi, il faut prendre sa revanche, par orgueil. Et nous savons qu’il y a un combat à mener, nous devons faire beaucoup mieux que ce soir. » Vincent Poirier (pivot de l’équipe de France) : “Le plus important, c’est de gagner. Je ne vais pas dire que notre façon de jouer nous rassure. Vous gagnez en ayant peur, mais vous devez aussi savoir comment gagner ces combats. C’est un peu difficile à intégrer. Après notre gros match contre la Lituanie, il y a eu un relâchement stupide de notre part. Il va falloir se recentrer sur le match contre la Bosnie. Ce soir, on se met la pression, pression stupide. On force les choses. Contre la Hongrie, ça passe, mais il faudra être vigilant pour nos futurs adversaires, contre qui ces erreurs n’auront pas les mêmes conséquences. A nous d’être sérieux, de se ressourcer et de bien préparer le match. »