Publié hier à 20h19 Mis à jour hier à 20h19 Elisabeth Borne et Emmanuel Macron, le 18 juin, à Suresnes. MAXPPP ANALYSE – En l’absence de majorité absolue et frappés par des crises, les députés des Procès s’interrogent sur le déroulement du quinquennat. Dans la mémoire macroniste, une rentrée politique s’est rarement révélée aussi sombre. Les élus qui doutaient encore ont été avertis par Emmanuel Macron. Sans majorité absolue et malmenés par la crise énergétique, les députés de la coalition présidentielle sont tour à tour rattrapés par la “fin de l’abondance”, “l’insouciance” et “l’évidence”, pointées le 24 août par un chef de l’Etat qui a mis en garde contre “la grande changement dans le monde.” Dans ce climat gris, beaucoup sont d’accord, à leur grand dam : ce n’est pas le moment des éclats lyriques de 2017, quand les nouveaux députés Marchers, arrivés fleur dans les bras à l’Assemblée nationale, promettaient avec optimisme “la révolution”. à chaque niveau. Cette année, les partisans du président semblent avoir intériorisé le ton alarmant des témoignages de la majorité. Lire aussiEmmanuel Macron : “De l’insouciance à l’inquiétude” Si tout le monde ne va pas jusqu’à annoncer « la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre », comme François Bairroux fin août au Point, plusieurs…

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