La fin prévue du bouclier tarifaire dans sa forme actuelle, prévue pour la fin de l’année, entraînera des hausses que l’exécutif veut “lisser au maximum”. Suite aux déclarations faites ce week-end par le ministre des Comptes publics Gabriel Attal, Bruno Le Maire a confirmé mardi 6 septembre que tous les Français continueront de bénéficier en 2023 d’une forme affaiblie de “bouclier tarifaire” sur les prix du gaz et de l’électricité. “Nous n’allons pas construire une centrale au gaz naturel : ce sera le même principe pour tout le monde”, a garanti le ministre de l’Economie. Début 2023 “il y aura une augmentation pour tous du prix du gaz naturel et de l’électricité, qui sera la plus modérée possible, dans la mesure où nos finances publiques nous le permettront”. A l’automne 2021, le “bouclier tarifaire” et les rabais gouvernementaux sur le prix du carburant ont coûté au moins 24 milliards d’euros, selon un récent chiffre de Bercy. “Nous continuerons à protéger nos compatriotes de la hausse des prix de l’énergie”, a assuré mardi Bruno Le Maire. “Si cette protection n’existait pas, la facture d’électricité augmenterait en janvier 2023 de 120 euros par mois et la facture de gaz naturel de 180 euros par mois”, a-t-il ajouté. Le ministre de l’Economie Bruno Le Maire a également indiqué que la question de l’élargissement du nombre de bénéficiaires de la maîtrise de l’énergie “fera partie” des discussions avec le Parlement sur le projet de budget pour 2023. Ce dispositif était destiné à atténuer le choc de l’énergie L’inflation pour les foyers les plus modestes, est aujourd’hui perçue par “six millions de personnes” et sa hauteur atteint en moyenne “150 euros”, a rappelé le ministre BFMTV/RMC. « Les députés décideront-ils que cela doit toucher plus de 6 millions de personnes, qu’il faut aller un peu plus loin ? Cela fera partie de la discussion avec les députés lors de l’examen du budget”, a promu le numéro 2 du gouvernement, qui ne dispose que d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.