Piégé dans l’ultime tour, Bryan Coquard (Cofidis) n’a pas eu sa revanche sur le maillot vert, vainqueur facile devant Pascal Ackermann (UAE Emirates), deuxième et Danny van Poppel (BORA – Hansgrohe), troisième. Victime d’un problème mécanique dans les trois derniers kilomètres, Remco Evenepoel (Quick-Step Alpha Vinyl) resserre l’échappée, celui qui était mal placé au pied de la difficulté finale. Il perd 8 secondes sur Roglic, après mise à jour des chronos, et reste devant lui à 1’26”. Tour d’Espagne Roglic groggy dans la zone des buts, Evenepoel passe au premier plan IL Y A 43 MINUTES Roglic groggy dans la zone des buts, Evenepoel passe au premier plan
Roglic pourra-t-il partir ?
Vision d’horreur, voilà un résultat mal payé pour le courageux Primoz Roglic, véritable détonateur d’une finale étouffante où Remco Evenepoel a essuyé quelques sueurs froides, sauvées seulement par une crevaison bienvenue dans les trois derniers kilomètres. Le maillot rouge a navigué vers des hauteurs suspectes alors que sa dauphine prenait les pédales, provoquant une dernière pause entre cinq hommes en forme et le reste des prétendants. Bryan Coquard (12e) était attendu dans un lot qui lui convient, il n’a donc pas pu rejoindre Fred Wright, Mads Pedersen, Pascal Ackermann et Danny van Poppel aux côtés de Roglic. Wright ne comprend pas la chute de Roglic : “Je ne sais même pas ce qui s’est passé” Vainqueur au prix d’un sprint long et puissant, le maillot vert a délivré un deuxième succès sur la Vuelta lors de sa troisième année sur un grand tour. Mais le Danois a senti une note suspecte dans l’air. Au coude-à-coude avec Wright en finale, Roglic a obtenu une grosse gandine. Le butin à l’arrivée (8 secondes) s’annonce bien maigre au vu d’un genou et d’un avant-bras enflés, ce qui peut faire craindre le départ du Slovène. Il a tranquillement franchi la ligne à plus de trois minutes du vainqueur, avant d’être reclassé dans le temps du peloton, Remco Evenepoel ne l’espérait sans doute pas, s’est-il empressé d’entendre le triple tenant de la Vuelta. Remco Evenepoel : “Je suis content que la règle des 3 km existe” Terminée dans un tourbillon d’émotions, cette 16e étape entre Sanlucar de Barrameda et Tomares (189,4 km) a débuté sur un rythme reposant, laissant la part belle aux courageux Ander Okamika (Burgos-BH) et Luis Angel Maté (Euskaltel – Euskadi). ), ce dernier engagé pour une noble cause, celle de planter autant d’arbres que de kilomètres consommés en tête de course. Une course en tête qui a dû laisser tomber 13 bornes de Tomares, dans la périphérie de Séville, avant une finale surchauffée par les rayons ardents de l’Andalousie. Il y avait plusieurs secteurs clairs à passer, mais les sprinteurs n’ont pas voulu compromettre leur force avant de côtoyer l’arrivée musclée, et les leaders du classement général avaient surtout en tête de bénéficier d’une énergie rafraîchissante avant de franchir le fer dès mercredi à le monastère de Tendoudias. Avec ou sans Roglic, là est toute la question. Calme plat, conclusion hallucinante et Pedersen gagne toujours: récapitulation de la manche 16 Tour d’Espagne Attaque sur gadin par Roglic, problème mécanique par Evenepoel : l’incroyable final en vidéo IL Y A 2 HEURES Tour d’Espagne Evenepoel, “détendue” : “On a 1’34” d’avance, on va rester serein” IL Y A 7 HEURES