Les faits se sont déroulés le 23 septembre 2021, un peu avant 19 heures, trois jeunes femmes âgées respectivement de 13, 16 et 18 ans ont volé un bichon de 11 ans, nommé Light, qui était attaché le temps que son propriétaire fasse des courses, devant un magasin Aldi, selon un communiqué de l’association de défense des animaux Stéphane Lamart. Le propriétaire du chien, un sexagénaire, leur a couru après et a fini par retrouver leur appartement. Il aurait alors menacé d’appeler la police, toujours selon l’association. « Pour toute réponse, les trois adolescentes ont décidé de lancer le bichon par la fenêtre du deuxième étage », raconte le communiqué.
La plus âgée condamnée
Sous la violence du choc, le petit animal s’est fracturé la mâchoire, s’est cassé plusieurs dents et son pronostic vital était engagé à son arrivée chez le vétérinaire. Light a finalement pu être soigné mais, après huit mois, « sa mâchoire n’était toujours pas consolidée ». « Light est aujourd’hui en vie, mais il gardera des séquelles de cet événement tragique pour toujours », selon l’association Stéphane Lamart. le petit chien a eu la mâchoire fracturée et plusieurs dents cassées. Les trois adolescentes avaient été interpellées au moment de faits et placées en garde à vue au commissariat de Dunkerque. Les deux mineures n’étaient mises en cause que pour le vol, et ont eu un simple rappel à la loi. La plus âgée, ivre lors de son arrestation, s’était rebellée et avait frappé deux policiers. Elle devra s’acquitter de 2 000 euros au titre du préjudice moral ainsi que 2 500 euros au titre des frais vétérinaires au propriétaire de Light. Sur les intérêts civils, elle devra verser la somme de 400 euros de dommages et intérêts et 800 euros au titre des frais judiciaires aux huit associations constituées parties civiles. « Bien qu’on aurait aimé une peine plus importante, il y a quand même eu une condamnation de six mois de prison avec sursis et le juge a bien sanctionné sur le plan indemnitaire en prenant en compte que le portefeuille est un poids qui pèse lourd sur le plan moral », a déclaré Stéphane Lamart, le fondateur de l’association, qui se dit satisfait du verdict.