Cette problématique est récurrente depuis plusieurs années et une hausse de la violence a été constatée au printemps. Le conseil municipal avait d’ailleurs tenu une consultation publique en mai dernier. La Ville de Rimouski en collaboration avec le Comité élargi contre les bagarres au parc Lepage a instauré un plan d’action. Une révision de l’aménagement sera réalisée par la Ville dans le parc, et des caméras de surveillance ont été installées pour faciliter le travail d’intervention en cas d’attroupements. L’accès à des zones particulières du parc sera restreint entre 11h30 et 13h30. La surveillance sera aussi augmentée sur l’heure du midi. «Il va y avoir une augmentation des caméras de surveillance. 75% des caméras ont été installées. Je ne mentionne pas le nombre, effectivement, mais elles sont installées un peu partout, dans les endroits qui étaient plus problématiques. Ça va aider le travail pour les cadets de la SQ, par exemple, qui vont faire de la surveillance ou d’autres intervenants sociaux», explique le maire de Rimouski, Guy Caron. Pour le volet scolaire, les écoles secondaires du secteur transmettront des communications aux parents. Les écoles souhaitent améliorer leurs aménagements extérieurs. Une promotion sera effectuée concernant l’offre d’activités sur l’heure du midi. «Dans plusieurs dossiers l’an passé, on s’est rendu compte que les parents n’étaient pas au courant que le jeune quittait sur l’heure du midi. Il ne restait pas à l’école. Donc, nous c’est vraiment à ce niveau-là, au niveau de la sensibilisation de leur dire, on a plein d’activités, votre jeune, on ne l’attachera pas pour qu’il reste avec nous. S’il quitte, ayez une bonne discussion sur ce qu’il fait sur l’heure du dîner», a expliqué le directeur de l’école Saint-Jean et Langevin, Michaël Fiola. Du travail de sensibilisation à long terme est aussi à réaliser pour mettre fin définitivement à la problématique des bagarres au parc Lepage. Selon le maire de Rimouski, il n’y a pas eu d’autres épisodes de violence depuis les consultations du printemps dernier.