#Météo #Bretagne #MontsdArrée 🔥🌱 Le 18 juillet, les Monts d’Arrée ont été détruits par un incendie. Quelques semaines après cette catastrophe, je vous propose une visite de cet excellent site 📸 pic.twitter.com/Y9kC7ijDtb – Steven Tual (@StevenTual_off) 5 septembre 2022 L’accès à ce contenu a été bloqué pour respecter votre choix de consentement En cliquant sur ” J’ACCEPTE “, vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et ainsi vous aurez accès aux contenus de nos partenaires J’ACCEPTE
Et pour récompenser au mieux les 20 minutes, n’hésitez pas à accepter tous les cookies, même pour une seule journée, via le bouton “J’accepte pour aujourd’hui” dans le bandeau ci-dessous. Plus d’informations sur la page Politique de gestion des cookies. Aidées par les pluies d’août, les fougères ont rapidement émergé au milieu des cendres. Ce mercredi, la préfecture du Finistère a annoncé que les feux étaient officiellement éteints. A l’origine très rares, les touffes d’herbes sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à coloniser les terres carbonisées. Tous les visiteurs ont fait ce constat. “Une grande partie de la végétation va se régénérer”, assure le président du département du Finistère Maël de Calan. Si 2 200 hectares de landes ont brûlé, les Monts d’Arrée ont eu la “chance” de connaître un feu “courant” plutôt qu’un feu couvant qui brûle les racines et détruit la couche arable. “La zone va rapidement redevenir verte, on le voit déjà. Ce qui nous inquiète le plus, c’est l’impact sur la microfaune qui ne pouvait pas partir avant les incendies », explique Amélie Caro, présidente du Parc naturel régional d’Armorique. Les Monts d’Arrée y ont été photographiés en 2021, avant d’être défigurés par les incendies d’été. – C. Allain / 20 minutes Les amphibiens et les lézards reviendront-ils dans la région ? Des espèces comme le tournesol (plante carnivore) pourront-elles résister ? “On ne sait pas encore quelle capacité ils auront pour redémarrer”, admet le président du parc. Si nécessaire, une grande banque de semences comprenant des espèces endémiques pourrait aider à soutenir la nature dans son rétablissement. “On sait qu’il va falloir reboiser, replanter par endroits. Mais certains arbres, même calcinés, peuvent repartir”, explique Jacques Brulard, membre du comité de pilotage.

Une érosion alarmante du Mont Saint-Michel

À ce stade, les communautés veulent se donner du temps pour observer la nature. Mais sur d’autres sujets, le conseil départemental veut aller vite. Propriétaire d’une grande partie des terres incendiées, la commune s’inquiète par exemple de l’érosion du Mont Saint-Michel-de-Brasparts où se trouve une chapelle miraculeuse. “C’est très impressionnant quand on y va. Si on ne fait rien et que la végétation ne stabilise pas les terres, l’érosion va continuer », prévient Maël de Calan. Le président du département demande la mise en place de petits murets pour unifier les espaces. Durant l’été, l’élu Les Républicains annonce sa volonté de restaurer les Monts d’Arrée en un an. Lundi, il a confirmé ce souhait. “Personne ne veut voir l’assemblée Saint-Michel détruite car nous serions trop tard pour intervenir.”