• À lire aussi: COVID-19: le Québec recense 1635 hospitalisations et 13 décès • À lire aussi: Vers une campagne de rappel anti-COVID annuelle aux États-Unis «Le message demeure le même. Il est important de recevoir les doses de vaccin contre la COVID recommandé pour votre condition, pour être le mieux protégé possible», a prévenu le Dr Luc Boileau, directeur national de Santé publique, en point de presse mercredi. Le Dr Boileau a rappelé que les vaccins qui sont déjà disponibles, et qui continueront de l’être, sont «très efficace» pour prévenir les hospitalisations et décès liés à la COVID-19. Pour les adultes de moins de trente ans, le vaccin développé par Pfizer restera recommandé, compte tenu du risque «un peu plus grand» de myocardite. Ceux-ci pourront toutefois donner leur consentement pour recevoir le nouveau vaccin bivalent de Moderna. Selon les études consultées par la Santé publique, le vaccin bivalent permettrait au corps de produire 1,6 fois plus d’anticorps neutralisant contre le variant Omicron que les autres vaccins. Les personnes dont le dernier vaccin remonte à plus de cinq mois ou qui n’ont pas eu la COVID dans les trois derniers mois devraient se prévaloir de la dose de rappel, selon la Santé publique. Les enfants et adolescents de 5 ans et plus sont également admissibles à la campagne de vaccination massive, mais avec l’ancien vaccin, le nouveau ayant été approuvé seulement pour les 18 ans et plus. «On rentre dans l’automne progressivement, et les risques d’avoir une augmentation de la circulation des variants actuels ou de nouveaux variants augmentent toujours», a prévenu le Dr Boileau. À cet égard, la Santé publique a constaté une diminution des cas de COVID et des hospitalisations, malgré la rentrée scolaire qui est déjà amorcée. Moins d’absence serait également enregistrée dans le réseau de la santé. «L’évolution de la situation est donc très favorable, ce qui est bien positif pour nous. On suit tout ça comme à l’habitude», a révélé le Dr Boileau, qui prévient toutefois que les cas de COVID pourraient augmenter, avec la baisse de température et le retour des activités en intérieur. Influenza La Santé publique a également prévenu que la campagne de vaccination annuelle contre l’influenza sera devancée de quelques semaines, et sera offerte en même temps que celle contre la COVID. «On a observé ce qui se déroule dans l’hémisphère sud, et ce qu’on a constaté, c’est que l’activité grippale a été plus précoce par rapport aux moyennes des cinq dernières années», a expliqué le Dr Boileau. En raison de la situation, la Santé publique a fait ce choix afin de «mieux protéger» les personnes plus vulnérables. La campagne de vaccination contre l’influenza débutera au début du mois d’octobre.