Ainsi s’achève, avant même le dernier carré, le rêve des Bleus de décrocher le premier titre de champion du monde de volley chez les tricolores, le seul qui manque à l’écrin, avec un Euro (2015) et l’or olympique, qu’il a ramené. de Tokyo à l’été 2021.
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C’est la deuxième fois consécutive que la France rate le dernier carré d’une Coupe du monde, n’ayant pas réussi à franchir la deuxième phase de groupes lors du tournoi précédent en 2018. C’est aussi la deuxième fois que la France rate la demi-finale. finales d’une compétition internationale (sauf de la Ligue des nations, remportées en juillet) : avait pris la porte de l’Euro en septembre 2021 en 8e de finale (3-0) face à la République tchèque.
Le Brésilien Bernardinho était sur le banc. Son remplaçant, le champion olympique Laurent Tilly, a démissionné brutalement en mars pour des raisons personnelles. Il a été remplacé par la légende italienne Andrea Giani, dont le motif principal était d’apporter de la cohérence aux Bleus pour qu’ils cessent de faire des montagnes russes dans la compétition, alternant performances de pointe et sorties de route précoces.
Cette fois, c’est raté. Sur un fil du début de la compétition, avec une victoire éclatante face à la Slovénie dans les poules (3-2) puis en ce 8e de finale une victoire en pince sur le Japon, la « Yavbou Team » a cédé.
L’Italie se venge
Cette jeune, ambitieuse et talentueuse Italie a imposé sa loi en contre et en attaque, emmenée par sa pépite de 20 ans Alessandro Michieletto (14 points) et le pointu Yuri Romano (22 points), dans une Stozice Arena assez dépouillée mais acquise en la cause italienne. De nombreux supporters, en effet, avaient fait le déplacement depuis l’Italie voisine. Les Italiens avaient bénéficié de deux journées supplémentaires de récupération, se qualifiant samedi en éliminant Cuba (3-1) : cela a-t-il joué un rôle ? Les Français ont en tout cas faibli en fin de match : alors qu’ils menaient de deux sets à un et 14 à 12 dans le quatrième set, ils ont un peu perdu pour laisser l’Italie rafler un tie-break, au cours duquel ils espéraient réussir une folle remontada. . Menés 13-6, ils sont revenus à deux longueurs (13-11), grâce à une paire de contres gagnants (contre-attaques) et une attaque d’Earvin Ngapeth, avant de sauver une balle de match mais de perdre en seconde. Les Italiens, lourdement battus devant leur public à Bologne en juillet en demi-finale de Coupe des Nations par les Français (3-0), ont pris leur revanche. Les Bleus rentrent chez eux un peu plus tôt que prévu. Le monde avec l’AFP